Janin, L ’amour des livres
Janin, L 'amour des livres
Janin, Jules (Gabriel). L ’amour des livres. Paris, J. Miard 1866. Kl.-8° (17 x 10,5 cm.). [2] Bl., 61 S., [1] Bl. Weinroter Maroquin-Lederband der Zeit mir goldgepr. Rückentitel, floraler Rückenvergoldung, dreifachen Deckel-Filetten, Innenkantenvergoldung und Goldschnitt (signiert (Paul) Charles Allô, Orig.-Umschlag beigebunden). Carteret I, 453. Vicaire IV, 556. – Erste Ausgabe. – Eines von 200 Exemplaren auf Papier vergé, außerdem erschienen 4 Exemplare auf Pergament. – „À George Moreau-Chaslon. Georges, mon jeune confrère en bibliophilie, il faut tout d’abord que je vous félicite de ce grand amour qui vous a pris, si jeune encore, pour les beaux livres.“ (J. Janin S. 1). – Sehr schönes Exemplar in einem prachtvollen Meistereinband des Pariser Buchbinders Paul Charles Allô (1824-1890), der aus einer Buchhändler-Familie in Amiens stammte. – Der Feuilletonist und Romanschriftsteller Jules Janin (1804-1874) bezeichnete sich selbst als Fürst der französischen Kritiker. Seit 1836 arbeitete er für das Journal des débats fast 40 Jahre lang als Buch- und Theaterkritiker. Seine Feuilleton-Artikel erschienen gesammelt in Histoire de la littérature dramatique (6 Bände, 1858). – J. Janin „collabora à la Revue de Paris, à la Revue des deux mondes, au Figaro, publia des romans, fut pendant quarante ans le critique du Journal des Débats avec une autorité qui le fit surnommer le prince des critiques. Il fut candidat malheureux à l’Académie en 1863 contre Dufaure; en 1864 contre Camille Doucet et Autran, onze tours de scrutin ne purent donner un résultat et l’élection fut renvoyée à l’année suivante ; en 1865, il fut battu par Prévost-Paradol. Bien qu’il fût soutenu par Mme de Rothschild, Jules Janin ne pouvait obtenir une majorité à l’Académie qui le trouvait trop voltairien et trop orléaniste; il publia alors son Discours de réception sur les marches du pont des Arts, en déclarant qu’il ne se présenterait plus aux suffrages de l’Académie. Après la détente qui se produisit en 1869-1870, l’Académie pensa à lui, et sans qu’il renouvelât ses visites, elle l’élut le 7 avril 1870, le même jour qu’Émile Ollivier, en remplacement de Sainte-Beuve; il fut reçu par Camille Doucet le 9 novembre 1871“ (Academie-Francaise). – Mit eigenhändigem Besitzvermerk „Duchess of Sutherland … oct. 1899“.
Unser Preis: EUR 950,-- |
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